- cinglage
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⇒CINGLAGE, subst. masc.MÉTALL. Action de cingler le fer (cf. cingler1). Obtenus par affinage ou cinglage sur l'enclume (J.-A. LESOURD, C. GÉRARD, Hist. écon., XIXe et XXe s., t. 1, 1968, p. 184).— En partic. Opération qui consiste à faire disparaître par compression ou par chocs les loupes de fer sortant des fours à puddler. Les loupes sont levées à l'aide d'appareils de levage et de tenailles puis sont dirigées au cinglage (R. BARNERIAS, Manuel des aciéries, 1934, p. 60).Rem. On rencontre ds la docum. cinglage, synon. de cinglement, dér. sous cingler1. Le cinglage des vagues (FLAUBERT, La 1re Éducation sentimentale, 1845, p. 171).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1866 (Lar. 19e). Dér. de cingler1 « battre le fer pour le forger »; suff. -age. Fréq. abs. littér. :1.
1. cinglage [sɛ̃glaʒ] n. m.ÉTYM. 1762; singlage, 1340; de 1. cingler.❖♦ Mar. (Rare et vx). Chemin que fait ou peut faire un navire en vingt-quatre heures.————————2. cinglage [sɛ̃glaʒ] n. m.ÉTYM. 1827; de 2. cingler.❖♦ Techn. Opération métallurgique qui consiste à faire disparaître les pores du métal (par compression ou choc). ⇒ Cingleur.
Encyclopédie Universelle. 2012.